Quelques photos souvenirs pour motiver l'avenir avec Pauline Couteau, Patricia Marmignon, Fang Xiaoling, Yoann Moreau, Caroline Alder, Elise Beaucousin, Zhour Bouzidi, Michelle Sustrac, Myriam et Romaric Jannel, Liu Nan, Kang Soohyun, Kim JaeNam, Esther Sanz, Hwang Sung-Chul, Parvaneh et Hamid Navaei, sans oublier Augustin Berque et Francine Adam !
dimanche 18 septembre 2011
samedi 10 septembre 2011
Prix de la Fondation du Japon 2011
Cliquer sur l'image pour lire le texte original (en anglais) |
"Le prix de la Fondation du Japon 2011 pour les études japonaises et les échanges intellectuels est décerné à Augustin Berque, Professeur retraité, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales [Paris, France].
Avec sa riche connaissance de la culture japonaise et de son milieu, le professeur Berque est un éminent chercheur japonais, qui a développé sa propre interprétation de Fûdo (trad. "le milieu humain"). Grâce à son étude novatrice sur la notion de Fûdo, stimulé par l'oeuvre éponyme de Watsuji Tetsuro, il a immensément contribué aux recherches académiques menées dans les champs de la géographie, de la philosophie, de l'anthropologie et des études japonaises. Les travaux du professeur Berque sur l'essence de l'existence humaine ainsi que ses réflexions hautement stimulantes sur la culture nippone ont enrichi de manière très effective le champ d'étude japonais.
En plus de ces réalisations académiques, il a travaillé comme directeur de la Maison Franco-Japonaise de Tokyo de 1984 à1988, et s'est efforcé tout au long de sa longue carrière à contribuer aux échanges culturels entre le Japon et la France. Pour l'ensemble de ces activités, menées sur une longue période, M. Augustin Berque mérite hautement le Prix Fondation du Japon pour les études japonaises et l'échange intellectuel."
mardi 6 septembre 2011
La crise environnementale, une lecture mésologique / Augustin Berque
(Reprise d'un article paru dans VertigO en avril 2010.)
"Des fondements ontologiques de la crise, et de l’être qui pourrait la dépasser"
Résumé : La crise planétaire de l'environnement a été provoquée par la civilisation moderne, laquelle repose en dernière instance sur le parti ontologique de la modernité, instauré au XVIIe siècle (mais dont les racines sont anciennes). Ce parti suppose un être limité au topos "corps animal : personne individuelle" et l'oppose à un monde objet, c'est-à-dire qu'il abstrait cet être de la chôra (i.e. du milieu) qui en réalité non seulement rend possible son existence, mais fait structurellement partie de cet être même.
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