Appel à communications
La mésologie
Un autre paradigme pour l’anthropocène ?
Colloque international, Cerisy-la-Salle,
30 août - 6 septembre 2017
Les auteurs souhaitant participer au colloque devront soumettre avant le 10 septembre 2016 un résumé en français de 800 signes de leur proposition de communication (espaces compris) s’inscrivant dans l’une des trois thématiques susdites. La sélection finale, effectuée parmi les propositions déposées, sera décidée par les membres du comité scientifique et du comité d’organisation pour le 30 septembre 2016.
Les auteurs dont les propositions seront retenues devront envoyer un article de 15 000 signes (soit 2500 mots, ou 6 pages) en français avant le 30 avril 2017 (un cadre type sera transmis). Il constituera une trame pour la présentation des intervenants qui durera 40 minutes et sera suivie de 20 minutes de discussion.
Contexte et
objectif du colloque
Le néologisme anthropocène signifierait que
nous sommes entrés dans une ère où les effets de l’action humaine transforment
la planète à un degré qui devient géologiquement significatif. Quelle que soit
la date à laquelle il est possible de la faire remonter, cette nouvelle ère se
manifesterait aujourd’hui par des transformations rapides du « système Terre »,
d’une ampleur inédite, et potentiellement irréversibles à l’échelle humaine.
Surconsommations et urbanisation ici, famine, pénuries ou déforestation
ailleurs, bouleversements environnementaux, changement climatique… pourraient
augurer de crises ou de bifurcations globales. Cette capacité humaine à
modifier les équilibres naturels planétaires, enfantée par la modernité
occidentale, inclut aussi le développement des biotechnologies, de la
géoingénierie ou de l’écoconception et se traduit à la fois par une propension
à l’altération et à la destruction mais aussi par une aptitude inédite à
réparer ou améliorer l’environnement et l’humain lui-même. Postuler l’existence
de l’anthropocène invite alors à repenser les interactions entre la planète et
les êtres humains, à discuter du caractère humain des milieux, et à proposer un
recadrage des traits constitutifs de la civilisation moderne.
Les critiques de la modernité
vont en effet en s’amplifiant. Des scientifiques et de nombreux philosophes ou
anthropologues dénoncent le dualisme qu’elle a institué entre l’être humain,
considéré comme seul sujet, et l’environnement, considéré comme une collection
d’objets. Ce dualisme a non seulement détaché l’être humain de la nature, mais
il l’a conduit à exploiter celle-ci jusqu’à la ravager, déclenchant ce que
certains voient déjà comme une sixième grande extinction de la vie sur Terre.
Dans ce contexte, la perspective de
la mésologie apparaît bienvenue, car elle se caractérise d’abord par une
rupture radicale avec le dualisme mécaniciste propre au paradigme occidental
moderne classique. Pour la mésologie en effet, l’être humain n’est pas seul à
être un sujet ; tous les êtres vivants le sont, à des degrés fort divers,
qui vont des formes de vie les plus primitives jusqu’au cogito cartésien.
Il s’ensuit que l’environnement n’est pas considéré comme une mécanique
objectale, mais comme l’interrelation, infiniment complexe, des mondes propres
à toutes sortes de sujets, pour chacun desquels la réalité n’est jamais un
donné universel, mais un milieu singulier, lequel ne cesse de se construire
corrélativement à ces sujets eux-mêmes.
C’est
cette perspective que le colloque entend explorer, prolonger et déployer. Elle
s’est illustrée dans les travaux du géographe, orientaliste et philosophe
Augustin Berque sur la notion de milieu,
définie comme la relation spécifique que le vivant, en général, et l’humain, en
particulier, construisent avec l’environnement. Ces travaux permettent de
préciser les limites de la modernité, ses contraintes et ses impasses. Ils se
sont appuyés sur ceux du biologiste Jakob von
Uexküll, qui a montré le « contre-assemblage » de tout animal
et de son milieu écologique (Umwelt),
ainsi que sur ceux du philosophe Tetsurô Watsuji, qui, distinguant lui aussi le
milieu (fûdo) de l’environnement
naturel (shizen kankyô), a mis en
avant le concept de « médiance » (fûdosei).
Ce concept est défini comme le moment
structurel de l’existence humaine, à savoir le couplage dynamique de tout
être humain, de toute société humaine avec son milieu éco-techno-symbolique.
L’idée
d’une réciprocité entre le vivant et son milieu apparaît certes dès le premier
âge de la mésologie – le terme est créé en 1848 par le médecin Charles Robin –,
âge caractérisé par le positivisme comtien, mais c’est Uexküll et Watsuji qui
lui donneront sa perspective actuelle, en rompant radicalement avec le
positivisme, autrement dit avec le dualisme. La réciprocité entre le vivant et
son milieu n'est plus une relation objectale. Comme l'écrit d'emblée Watsuji
dans les premières lignes de Fûdo (1935),
« Ce que l'on entend généralement par environnement naturel est une chose
que, pour en faire un objet, l'on a dégagée de son sol concret, la médiance
humaine. Quand on pense la relation entre cette chose et la vie humaine,
celle-ci est elle-même déjà objectifiée. Cette position consiste donc à
examiner le rapport de deux objets ; elle ne concerne pas l'existence humaine
dans sa subjectivité. C'est celle-ci en revanche qui est pour nous la question ».
La réciprocité entre le vivant et son milieu est désormais fondée sur
l’interprétation, par le sujet lui-même, du donné environnemental pour en faire,
justement, son propre milieu ; ce qui, en entraînant la nécessité de
distinguer entre environnement (le donné environnemental universel) et milieu
(celui qui est propre à un certain sujet, individuel ou collectif, espèce ou
culture humaine), fait entrer la mésologie dans un second âge – l’âge de la
mésologie d’aujourd’hui, qui est à la fois une écophénoménologie et une
bioherméneutique.
Insister sur la distinction entre
milieu et environnement, c’est notamment souligner les limites et les risques
de la réduction des milieux vivants – humains en particulier – aux écosystèmes.
Le milieu n’est pas l’environnement, c’est la réalité de son environnement pour une certaine espèce ou une certaine culture,
à savoir une réalité spécifiquement
appropriée à/par cette espèce ou cette culture. Ce n’est donc pas un
environnement préexistant et universel, cela que, par abstraction, peut saisir
la science moderne avec ses certitudes et son « regard de nulle
part » ; c’est ce qui existe
concrètement dans le monde propre à telle ou telle espèce, à telle ou telle
culture. À une vision abstraite, objectivante et homogène de l’étendue terrestre
se substitue la réalité concrète et multiple des milieux qui ne sont ni donnés,
ni universels, et dont la réalité singulière ne cesse de se construire au fil
contingent de l’évolution et de l’histoire.
Cette distinction entre milieu et
environnement était d’emblée révolutionnaire, puisqu’elle impliquait
l’institution en sujets des non-humains, que le positivisme considérait
jusque-là comme des objets. Elle a en particulier conditionné dès l’origine, et
marqué de plus en plus fortement, l’éthologie et la biosémiotique. Elle
acquiert aujourd’hui une portée nouvelle avec le bouleversement que, entre
autres domaines scientifiques, l’épigénétique a introduit dans la question de
l’évolution. De la biologie moléculaire au changement climatique, de la
physique quantique à l’histoire et à la géographie, de la médecine à l’œuvre
d’art, du paysage à l’architecture, de la chimie à la transformation des corps
vivants et inertes, le déploiement de la perspective mésologique ouvre des
pistes pour remettre en cause les fondements mêmes du dualisme propre à la
civilisation moderne.
L’objectif de ce colloque est
d’analyser comment les sciences actuelles – les sciences dites exactes tout
autant que les sciences humaines et sociales – permettent d’interroger la
pertinence de la perspective mésologique, et comment elles peuvent également
s’en nourrir en la déployant et en l’amplifiant dans le domaine propre à
chacune. Dans ce but, les intervenants sont invités à s’interroger sur les
effets sociaux et environnementaux de la mondialisation, de l’extension des
réseaux et des interdépendances, de la multiplication des déplacements et des
délocalisations, des transformations technologiques et des
« augmentations » de l’humain et de la réalité (le transhumanisme),
dans leur rapport avec les changements environnementaux qui s’ensuivent
(l’anthropocène). Ces échanges et hybridations accélérés renouvellent
continuellement les milieux, générant un monde caractérisé par une croissante
complexité ; complexité qu’il s’agit précisément de penser comme telle, à
l’inverse du réductionnisme moderne. C’est à ce propos que les intervenants
sont invités à apporter leur contribution, selon les trois axes suivants :
les concepts, les sciences, l’action.
Axes retenus
1.
Notions/concepts mésologiques et complexité
Il y a déjà plusieurs décennies,
l’anthropologue et paléontologue André Leroi-Gourhan (1911-1986) avait montré
comment l’anthropisation de
l’environnement par la technique et son humanisation
par le symbole ont transformé celui-ci en un milieu qui, rétroactivement, a
entraîné l’hominisation, processus à
double sens qui est l’illustration même du contre-assemblage uexküllien et de
la médiance watsujienne, c’est-à-dire le rapport d’empreinte-matrice entre
l’être et son milieu. Augustin Berque a montré quant à lui comment, à partir
des écosystèmes, l’action humaine, par une suite de « chaînes
trajectives », a développé sur la Terre un monde habité, l’écoumène, entendue en mésologie comme la relation de l’humanité avec la Terre.
Cette relation trajective – à la fois objective et subjective – n’est pas seulement écologique ; elle est
éco-techno-symbolique, et outrepasse donc la complexité telle qu’elle peut être
saisie par le concept d’écosystème. L’écoumène n’est pas réductible à la
biosphère ; elle en émerge pour constituer l’ensemble des milieux humains, lesquels s’incarnent en
particulier dans les paysages.
Alors que nos systèmes
techniques se déploient aujourd’hui à une allure démesurée par rapport à notre
phylogenèse, voire par rapport à nos systèmes symboliques, ce qui est une autre
manière de qualifier l’anthropocène, que devient le principe du « moment
structurel » mésologique – la médiance ? Comment les transformations
incessantes des sociétés humaines interagissent-elles avec leur(s) milieu(x) ?
Comment les deux termes en jeu – les sociétés et les environnements, comme à
une autre échelle l’humanité et la planète – évoluent-ils, en eux-mêmes et
l’un par rapport à l’autre ? Il s’agira dans cette session de questionner ces
changements et leurs rythmes, de les repérer et de les analyser en discernant
des niveaux de complexité, des échelles temporelles et spatiales, et les effets
d'une approche mésologique sur les analyses classiques, tant vis-à-vis de la
terminologie que des concepts ou des catégories usuelles qu’elles mobilisent. L'idée de dérèglement d’une homéostasie planétaire,
sous-jacente à la notion d’anthropocène, suppose l’existence d’un « bon
réglage » (cosmologique, géographique, écosystémique), qui serait une
norme souhaitable. La mésologie peut-elle l’assumer, et alors prendre en charge
la normalisation des relations entre société et environnement ? Pour aller plus loin, il pourra être discuté, par exemple, des apports
possibles de la mésologie par rapport à d’autres postures, scientifiques,
disciplinaires ou politiques.
2.
Développement des sciences de la nature et déploiement de
la mésologie
L’anthropocène pose l’humain
comme agent géologique notable. Issu des sciences de la nature mais toujours
débattu y compris en leur sein, le concept n’a pas de temporalité ni de
pertinence indiscutables. Pris dans une perspective mésologique, il a le mérite
d’inviter à questionner le caractère trajectif des relations entre l’humain et
la lithosphère. Plus largement, pour la biologie, la physique et la chimie,
cette perspective se fonde sur un triple constat : les êtres vivants ne
font pas que vivre sur la Terre, ils la transforment pour la rendre plus ou
moins apte à accueillir la vie ; la réactivité et la structure des corps
chimiques changent dans le temps et avec les milieux ; l’idée de
l’instrument scientifique en tant que dévoilement de la réalité et outil de la
mesure des choses a perdu sa pertinence en physique quantique. Émerge alors de
ces échanges l’idée d’une relation mésologique entre les êtres et leurs
milieux, où la nature serait à la fois matrice et empreinte de leur existence,
y compris en physique, pour laquelle la nature ne peut plus être considérée
comme un simple objet. L’objet de cette science n’est-il pas, de plus en plus,
la relation même qu’elle peut établir avec la nature, c’est-à-dire une certaine
réalité, et non plus l’insaisissable en-soi du Réel ?
Ainsi la chimie, la biologie, la
physique quantique, et, plus récemment, l’épigénétique, l’immunologie et
l’écotoxicologie, pour ne citer que quelques exemples, ont permis d’établir la
dépendance mutuelle des corps qu’elles étudient et des milieux dans lesquels ceux-ci
agissent et sont agis. Par ailleurs, les nanostructures
« actives », dont le comportement change en fonction des milieux
rencontrés dans le corps humain, ouvrent des perspectives nouvelles pour
repenser les pratiques médicales. Pour finir, et de façon non exhaustive, la
convergence des technologies NBIC (Nanotechnologies, Biotechnologies,
technologies de l’Information et Sciences Cognitives) ouvre la voie au
trans-humanisme en incluant des interfaces inédites entre humains et machines
aux niveaux tissulaires et nerveux. Elle contribue, ce faisant, au
renouvellement de la notion de « milieu humain » et d’une bioéthique
qui pourrait être associée à ces milieux d’un genre nouveau. Peut-on, à partir
de là, proposer une approche mésologique à
la fois cohérente et plurielle ? La contingence et l’hétérogénéité des
relations écouménales permettent-elles de constituer
la mésologie en tant que paradigme partageable par tous et en tous lieux ?
De même, comment penser le vivant et le
non-vivant dans le milieu qui les constitue réciproquement et qu’ils
constituent à leur tour, dans un couplage dynamique et non plus au sein d’un
écosystème réducteur ? Comment, pour finir, l’évolution des sciences de la
nature permet-elle de repenser la dépendance constitutive de ce à quoi les
scientifiques disent avoir affaire avec les milieux et les instrumentations,
bref avec les modes d’accès à ces « êtres-reliés » ? Les
intervenants souhaitant participer à cette session chercheront à apporter des
réponses à ces interrogations, et à en formuler d’autres qu’il s’agira de
proposer et de déployer. Ils s’interrogeront sur l’intérêt de la mésologie
comme support pour répondre aux nouveaux paradigmes de la société contemporaine
et des divers domaines de la recherche scientifique et technologique. Au-delà,
il sera envisageable également de mobiliser la mésologie, en tant que
perspective générale, pour renégocier ces grands domaines disciplinaires
eux-mêmes et leurs découpages (sciences de la terre et du vivant, ingénierie,
sciences humaines et sociales).
3. Architecture, urbanisme,
paysage : quelles conditions mésologiques ?
La relation écouménale, par essence, ne
peut être comprise comme seulement matérielle. Étant trajective, elle relève à
la fois du fait et de la valeur, de l’ontologique et de l’axiologique. Comment engage-t-elle
donc les valeurs humaines dans les prises, positives ou négatives, réversibles
et jamais définitives – ressources, contraintes, risques et agréments – que les
sociétés ont avec leurs environnements ? Constitutives de ce qui est pour
elles la réalité, mais irréductibles aux écosystèmes, ces prises trajectives ne
cessent d’évoluer, de permuter même, dans un monde en mutation rapide.
L’anthropocène n’est-il pas l’effet de l’exploitation irraisonnée des
ressources ou des agréments par certains, entraînant par contrecoup
l’augmentation imprévue, et sans doute de plus en plus catastrophique, des
contraintes et des risques ? Afin de sortir de cette conception fataliste,
il apparaît nécessaire de repenser toutes ces prises non pas comme la mécanique
de simples objets, mais en fonction des motivations humaines qui peuvent les
fonder ; telles par exemple l’équité spatiale et intergénérationnelle.
Comment mettre cette approche en œuvre
dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, du paysage et de
l’aménagement, en tenant compte des contrastes territoriaux entre les espaces
urbains et leurs marges diverses ? Dans les premiers, qui constituent un
horizon majeur du peuplement de l’écoumène, densité et tension foncière guident
les initiatives de reterritorialisation, de relocalisation et de recyclage ;
les secondes, délaissées ou désertées, parfois exploitées selon des logiques
détachées de tout substrat, offrent des réserves foncières qui peuvent
paradoxalement favoriser des réarrangements locaux en fonction de nouveaux
critères sociaux, politiques et esthétiques, et par des actions mesurées,
permettant de penser le monde autrement que dans la dichotomie entre nature et
culture. Comment les architectes, les urbanistes, les aménageurs ou les
paysagistes peuvent-ils en faire des opportunités ? Comment prendre en compte les tensions qui se tissent entre
les multiples dimensions et échelles d’intervention ? Comment imaginer une
nouvelle économie de l’action qui mette l’humain au centre des choix ? Quelles contributions peuvent-ils apporter
à de nouveaux équilibres, à la viabilité des socles territoriaux ? Que
pourrait être un paradigme mésologique dans les politiques publiques, et
comment le mettre en œuvre ? Ces questions, qui se posent à de nombreuses
échelles, constitueront des repères à exploiter pour cette session.
Organisation
et conférences introductives
Le colloque se déroulera à
Cerisy-la-Salle du 30 août au 6 septembre 2017. Les présentations seront en
français. Les trois approches susdites seront systématiquement combinées au
cours de la semaine selon l’affinité des diverses communications. Chaque
journée sera introduite par une ou deux conférence magistrales et elle sera
suivie de trois ou quatre communications qui nourriront les débats. En
complément, le colloque sera l’occasion de questionner les milieux par le biais
de projections et d’expositions.
Ce colloque
se tiendra avec le soutien du Ministère de la Culture et de la Communication, du
CNRS, des équipes de recherche EVS UMR 5600, Lyon et AMP UMR LAVUE 7218
CNRS/MCC de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris la Villette.
Co-directeurs
du colloque
Marie AUGENDRE (géographe, maître de conférences à
l’Université Lyon 2, membre du laboratoire EVS - UMR 5600) ; Jean-Pierre
LLORED (professeur agrégé de chimie, docteur en philosophie, chercheur invité
au Linacre College, Oxford, chercheur associé au laboratoire Sphere, Université
Paris Diderot) ; Yann NUSSAUME (architecte, professeur en villes et
territoire à l'ENSA de Paris-La Villette, directeur de l’équipe AMP UMR LAVUE 7218 CNRS/MCC).
Comité
scientifique
Le comité scientifique sera composé des membres du Comité
mésologique et des personnalités suivantes :
-
Augustin Berque,
géographe, directeur d’études retraité de l’EHESS
-
Michel
Bitbol, philosophe, directeur de recherche au
CNRS, Archives Husserl, École Normale Supérieure d’Ulm
-
Jean-François Coulais, géographe, maître-assistant
à l’ENSA de Versailles
-
Didier
Debaise, philosophe, chercheur qualifié FNRS, Université libre de Bruxelles
-
Rom
Harré, philosophe, professeur de l’Université Georgetown
-
Catherine Larrère, philosophe, professeure
émérite de l’Université Paris 1 Panthéon –Sorbonne
-
Isabelle Lefort, géographe, professeure
à l’Université Lyon 2, membre du laboratoire
EVS - UMR 5600
-
Dominique Lestel, philosophe,
éthologue, maître de conférence à l’Ecole Normale Supérieure d’Ulm, Archives
Husserl
-
Philippe Madec, architecte, professeur à
l’ENSA de Bretagne
-
Philippe Pelletier, géographe, professeur
à l’Université Lyon 2, membre du laboratoire
EVS - UMR 5600
-
Jean-Jacques Terrin, architecte, professeur
émérite de l’ENSA de Versailles
-
Jean-Paul Thibaud, sociologue, directeur de recherche CNRS
-
Benoît
Timmermans, philosophe, maître de recherches FNRS, Université libre de Bruxelles
Appel à
communications
Les auteurs souhaitant
participer au colloque devront soumettre avant le 10 septembre 2016 un résumé en
français de 800 signes de leur proposition de communication (espaces compris)
s’inscrivant dans l’une des trois thématiques susdites. La sélection finale,
effectuée parmi les propositions déposées, sera décidée par les membres du
comité scientifique et du comité d’organisation pour le 30 septembre 2016.
Les auteurs
dont les propositions seront retenues devront envoyer un article de
15 000 signes (soit 2500 mots, ou 6 pages) en français avant le 30 avril
2017 (un cadre type sera transmis). Il constituera une trame pour la
présentation des intervenants qui durera 40 minutes et sera suivie de 20
minutes de discussion.
Dates limites
du calendrier
- 20 juin : diffusion de l’appel à
communications
- 10 septembre 2016 : réception des résumés
- 30 septembre : sélection et diffusion de la
liste des participants au CCIC
- 15 mai 2017 : remise des articles complets
- Juin, juillet : circulation des textes et
préparation des sessions
- 30 août - 6 septembre 2017 : Colloque à
Cerisy-la-Salle
Détails
pratiques
Les résumés seront adressés
aux trois directeurs du colloque à l’adresse suivante : mesologie.cerisy2017@protonmail.com.
Les différentes
inscriptions, la remise des articles complets et le règlement s’effectueront
auprès du secrétariat du CCIC (Centre culturel international de
Cerisy-la-Salle, www.ccic-cerisy.asso.fr/).
Le montant de
l’inscription pour les 7 jours en pension complète est de 610 euros. Cette
somme inclut la cotisation obligatoire à l’association des amis de
Pontigny-Cerisy, de 50 euros, demandée dès réception de l’accord de
participation des contributeurs. L’inscription comprend les frais de séjour sur
place (nuitées et repas) et devra être versée au plus tard un mois avant le
colloque. Un tarif préférentiel de 276 euros est prévu pour les personnes de
moins de 28 ans. Les auteurs des conférences magistrales seront invités pour
une à deux nuitées (veille et/ou jour de leur présentation).