AUGUSTIN BERQUE présentera ses deux derniers ouvrages à la Librairie de la place de l’Odéon,
le mercredi 19 janvier 2011 à 19 heures.
La rencontre sera animée par Piero Zanini (Laa/Ensaplv)
7, Place de l’Odéon 75006 Paris. tel 01.44.41.15.75
métro : Odéon ou RER : Luxembourg
L'être humain au milieu de la nature
(ce synopsis, repris intégralement, a été initialement publié sur espacestemps.net)
De ses plus anciennes expressions mythologiques jusqu’à l’urbain diffus contemporain, l’histoire des raisons pour lesquelles la société des pays riches en est venue à idéaliser le modèle de l’habitation individuelle au plus près de la nature couvre plus de trois millénaires.
Elle aboutit aujourd’hui à un paradoxe insoutenable : la quête de « la nature » (en termes de paysage) détruit son objet même, la nature (en termes d’écosystèmes et de biosphère). Associée à l’automobile, la maison individuelle est effectivement devenue le motif directeur d’un genre de vie dont l’empreinte écologique démesurée entraîne une surconsommation insoutenable à long terme des ressources naturelles.
Adoptant une approche « mésologique » (c’est-à-dire alimentée par l’étude des milieux humains), le géographe et orientaliste Augustin Berque a choisi de retracer cette histoire suivant une méthode comparative hors de tout clivage Orient/Occident et à proposer un « dépassement de la modernité » en réponse au paradoxe contemporain.
le mercredi 19 janvier 2011 à 19 heures.
La rencontre sera animée par Piero Zanini (Laa/Ensaplv)
7, Place de l’Odéon 75006 Paris. tel 01.44.41.15.75
métro : Odéon ou RER : Luxembourg
L'être humain au milieu de la nature
(ce synopsis, repris intégralement, a été initialement publié sur espacestemps.net)
De ses plus anciennes expressions mythologiques jusqu’à l’urbain diffus contemporain, l’histoire des raisons pour lesquelles la société des pays riches en est venue à idéaliser le modèle de l’habitation individuelle au plus près de la nature couvre plus de trois millénaires.
Elle aboutit aujourd’hui à un paradoxe insoutenable : la quête de « la nature » (en termes de paysage) détruit son objet même, la nature (en termes d’écosystèmes et de biosphère). Associée à l’automobile, la maison individuelle est effectivement devenue le motif directeur d’un genre de vie dont l’empreinte écologique démesurée entraîne une surconsommation insoutenable à long terme des ressources naturelles.
Adoptant une approche « mésologique » (c’est-à-dire alimentée par l’étude des milieux humains), le géographe et orientaliste Augustin Berque a choisi de retracer cette histoire suivant une méthode comparative hors de tout clivage Orient/Occident et à proposer un « dépassement de la modernité » en réponse au paradoxe contemporain.