mercredi 25 mai 2016

Subjecthood and Nature / Augustin BERQUE

Tournesols (Erich Heckel, 1913)
Mannheim. Kunsthalle.
(source)
CEEJA, Colmar, 21-23 November 2015. International symposium Japanese ecology and its conflicting edges

Subjecthood and Nature

by Augustin BERQUE

Abstract 

Starting from Descola’s question “To whom does nature belong?”, the present article shows that a same “Mount Horeb principle”, i.e. the absolutization of subjecthood as a subject-predicate of itself, is embodied in the Bible’s sum qui sum as well as in Descartes’ cogito ergo sum.
    This principle has entailed the modern objectification-mechanization of nature by a transcending human subject. Though, concerning matter, Heisenberg’s physics as well as, concerning life, Imanishi’s “natural science” (without an s) have stressed its inadequacy to the reality of nature, the same Mount Horeb principle still rules our natural sciences (with an s), and correlatively our whole civilization, with its side effects: Anthropocene, and the setting off of the Sixth Extinction of life on this planet; instead of which, a mesological conception of subjecthood is argued.

mercredi 18 mai 2016

Lee Ufan, art du milieu / Isabelle Charrier

Lee Ufan Museum — contemporary art museum (Kagawa)
Collaborative work of Tadao Ando and Lee U-Fan.
(source)
Communication pour le séminaire d’Augustin Berque, EHESS, 26/2/2016

Lee Ufan ou l’art du "mi-lieu"

Isabelle Charrier

Suite à la parution de la traduction en français des écrits sur l’art de Lee Ufan (L’Art de la résonance, Beaux-Arts de Paris éditions, 2013) et à l’exposition de l’artiste au château de Versailles de juin à novembre 2014, les œuvres de Lee Ufan sont plus largement connues par le public français et international et mieux comprises sous leur aspect philosophique et existentiel.
Lee Ufan né en 1936 en Corée du Sud à Kyangnam s’est installé au Japon en 1956. Depuis il vit en permanence à Kamakura. Dans un premier temps, il a étudié la philosophie, puis est devenu un des artistes majeurs du groupe Mono-ha très actif au Japon à la fin des années 60 jusqu’au milieu des années 70. Un de ses premiers écrits publiés à ce moment-là, Deai o motomete 出会いをもとめて(A la recherche de la rencontre) avait été très remarqué : la relation par l’œuvre d’art entre le milieu « naturel » et « humain ».
Ses sculptures se déclinent sur le thème de l’emprunt de la matière naturelle par excellence, la pierre, qu’il met en relation avec une autre matière, celle-là, façonnée par l’homme, la plaque de fer et qu’il met en scène dans divers lieux pour les donner à voir au regardeur . D’ailleurs elles portent souvent le titre de « Relatum ». Ses peintures, elles, se construisent à la manière d’un jeu de go dans lequel tous les traits du pinceau se posent en « résonance » (yohaku 余白)les uns par rapport aux autres sur l’espace vide , la toile blanche.

mercredi 4 mai 2016

De L'Origine de l'oeuvre d'art en mésologie / NHK et Augustin Berque

De L'Origine de l'oeuvre d'art en mésologie
『芸術作品の起源』への風土学的道のり

NHK et Augustin Berque

Ce film a été tourné par la NHK le 16 octobre 2015 lors d'une conférence d'Augustin Berque à l'Institut français du Kansai (à Kyôto), sur le thème "De L'Origine de l'oeuvre d'art* en mésologie". 

Le contenu de cette conférence est proche de celui du texte français "Quant aux montagnes et aux eaux, tout en ayant substance, elle tendent vers l'esprit".
Augustin Berque