Parution
Formes empreintes, formes matrices, Asie orientale
Augustin Berque
Résumé
La problématique du milieu a débuté en ce qui me concerne avec un
séminaire collectif organisé en 1983-1984 à l’Ehess sur le thème
«paysage empreinte, paysage matrice». Empreinte parce que, par la
technique, les formes paysagères portent la marque des œuvres humaines
(c’est l’anthropisation de l’environnement); matrice parce que, par le
symbole, elles influencent nos manières de percevoir, de penser et
d’agir (c’est l’humanisation de l’environnement); ce qui, à l’échelle de
l’espèce, par effet en retour, a même entraîné l’hominisation (l’on
adopte ici la thèse de Leroi-Gourhan).